Mon rapport à la muerte
Parler de mort n’est pas gai, mais au final c’est une des seules certitudes que l’on a ici-bas. Comme peut-être vous, j’en ai peur. La mienne bien-sûr car ne pas arriver au bout de ses envies serait triste. Et voir partir ceux que j’aime est mon hantise la plus forte. Passés 40 ans, on y pense beaucoup plus qu’avant à cette fin, et on sait pertinemment que le temps est compté. Alors je tâche d’en profiter comme on dit, c’est-à-dire ne pas gaspiller trop d’énergie sur des choses futiles. La vie doit être la réalisation de notre “bucket list”, tous ces rêves qui deviennent des projets. Et en voyageant, je me suis rendu compte qu’ailleurs on célèbre la mort avec plus de joie, comme dans certains pays d’Afrique ou au Mexique avec le célèbre Dia De Los Muertos. Le film Disney à ce sujet est terriblement beau d’ailleurs. Voilà pourquoi aujourd’hui je me suis fait tatouer un crâne de cette culture latino. Il faut accepter la mort, comme me l’a souvent dit mon père : la vie est un cadeau. Nous sommes nés par hasard, notre passage se doit d’être heureux.