Lire l’Alchimiste en Andalousie
Avec ces réseaux sociaux et ce smartphone, je peine à lire des livres. Juste avant de partir pour Seville, j'ai quand même voulu en avoir un en main. J'ai pris au hasard "L'alchimiste" qui trainait dans ma bibliothèque poussiéreuse.
J'ignorais la beauté de ce récit trop connu à mon goût et le fait que le protagoniste soit andalou. Cela a fait echo en moi étant sur place, comme un de ces signes dont parle Paulo Coelho, et plus largement des religions dont il s’inspire.
J'ai dévoré cette fiction facile à lire en 2 jours sur des rooftops face à la cathédrale de Seville, et j'en ressors grandi. Moi qui ai visité Cadiz et Cordoue instinctivement, j'y ai lu le sens qui souvent me manque pour dicter mes gestes. L'envie naturelle de créer ce blog est par exemple venue là-bas en un éclair, et les montagnes russes de notre existence me font désormais penser aux épreuves que vit ce berger sur le chemin de sa destinée. La surnommer "Légende Personnelle" donne de la dimension à nos vies, et j'aime cela moi qui ait la peur de mourir sans faire un legs, sans avoir donné de sens philosophique à ma vie. A ce stade, si mon parcours professionnel peut inspirer des gens, j'en ressortirais épanoui. Et pour atteindre mes objectifs de vie, je marche dans le désert, parfois en admirant le décor, parfois en me plaignant de la souffrance endurée en voulant abandonner et rester sagement chez moi.
J'ai en tout cas trouvé ce qui me comble, voilà pourquoi je m’anime autant depuis l’adolescence à travers des livres, de la communication et de la musique. Et comme nous sommes changeants, voici de nouvelles choses qui me combleraient : lancer le documentaire Digital Nomad qui va donner un sens à mes voyages et me faire rencontrer des gens intéressants, écouter mon corps car c'est un moyen d'entrer en harmonie avec moi-même, et un 3ème objectif que je garderai secret. Je sais comment m'y prendre pour deux des 3 tresors de ma nouvelle “Legende Personnelle”. Les années passées, j’ai accompli d’autres choses que je révèle dans mon dernier livre.
J'ai donc confiance en ce message positif de l’auteur brésilien. Dans mon parcours de vie, en suivant les signes, cela a très souvent fonctionné d’ailleurs.
Comme:
-Passer mon temps sur myspace et ces réseaux sociaux émergents pour au final devenir prof d'une nouvelle matière "stratégie social media" à Science Po et ailleurs.
-Suivre ce mal à l'estomac qui me disait tout le temps "va-t-en !" lorsque j'étais salarié, et partir le sourire aux lèvres.
-Contacter mes idoles de musique que d'autres jugeaient innatteignables sur twitter ou instagram et faire des duos avec elles un beau jour.
On appelle cela le culot, mais j'y vois la fameuse destinée dont il parle. Et n'oubliez pas que ce berger voyage vers le destin qu'il choisit avec de l'argent en travaillant dur pour le récolter. Il s'agit donc de travailler pour financer ses rêves. Traduit dans le monde d’aujourd’hui, cela peut être une formation, un voyage, du matériel...
« Peut-être Dieu a-t-il crée le désert pour que les Hommes se réjouissent en voyant les palmiers »
